du cheval: notions
d'éthologie
- La vision: Le cheval étant, à l'état naturel, une proie, sa vision est développée et peut couvrir un large champ, afin de détecter dès que possible le mouvement éventuel d'un prédateur. Ses yeux, placés assez à l'extérieur de chaque côté de la tête, lui permettent de voir presque à 360°. Il ne voit cependant en relief que dans un champ réduit, droit devant lui Le cheval voit peu les couleurs, mais voit assez bien la nuit, et détecte rapidement les mouvements. Par contre, il a une capacité d'accommodement faible. Le langage corporel est très important dans une communauté équine: langage des oreilles, mimiques révélatrices de l'humeur, posture d'alerte, parade nuptiale, intimidation ou soumission...
- L'ouïe: Le cheval est loin d'être sourd et possède de nombreuses manières de s'exprimer oralement à l'état naturel. Le hénissement, le plus connu des "bruits" du cheval, est un appel de détresse lors d'une séparation d'un cheval avec son troupeau. Un signal amical est le ronflement de reconnaissance, envers un proche ou un soigneur que le cheval est impatient de voir arriver. Les signaux de danger sont brefs et correspondent à une expulsion sonore d'un volume d'air important.
Le cheval s'ébroue après un effort, ou lorsqu'il est en train de faire une tâche déplaisante. Enfin, dans les rapports sociaux intervient le couinement, très aigu, servant de signal d'intimidation. Il intervient souvent lors du premier contact de deux chevaux.
- L'odorat: Celui du cheval est fin, et sert principalement à l'identification des individus, via le reniflage des crottins, ou à celle d'odeur particulières, par le flehmen. C'est également le lien nécessaire entre un poulain et sa mère au cours des premières heures de la vie.
- Le goût: Le cheval est bien délicat, et choisit avec soin les herbes qu'il consomme. Le moindre goût suspect lui fait recracher l'aliment qu'il s'apprêtait à ingérer, c'est ainsi qu'il évite certaines plantes toxiques. Certains chevaux sont prêts à faire beaucoup pour le goût d'un aliment particulier, car ils sont très gourmands. C'est souvent le cas des chevaux de cirque.
- Le toucher: contrairement à ce que croient certains cavaliers qui se bardent d'instruments plus barbares les uns que les autres, le cheval est très sensible naturellement. La moindre mouche se posant sur lui est percue. Certaines zones sont très pourvues en terminaisons nerveuses, comme le bout du nez qui est pour le cheval l'équivalent de nos mains. Le cheval se sert de son toucher dans ses relations sociales: les séances de toilettage mutuel renforcent la cohésion d'un groupe.