CHEVAL  Tics au travail
 COMPRENDRE
 Troubles du comportement: 
Défauts et tics
 
    Les tics au travail sont nombreux et variés, comme quoi l'être humain ne sait pas toujours présenter le travail au cheval autrement que comme une contrainte!
    Outre les tics labiaux qui ressurgissent au travail, les mauvaises habitudes telles que le cabrer ou l'encenser, on peut distinguer les défauts suivants:
 - Le cheval qui se touche: on entend par là que le cheval heurte avec son postérieur l'antérieur à l'appui correspondant lors d'un déplacement. Si le cheval persiste dans cette attitude au point de créer une plaie sur le membre touché, on dit qu'il se coupe. Lorsque l'antérieur n'est pas à l'appui, mais en l'air, et que le postérieur atteint le dessous du sabot de l'antérieur, on dit que le cheval forge. Sauf dans le dernier cas, il est possible de protéger le cheval par l'emploi de guêtres ou de cloches. Une solution peut être de maintenir le cheval dans une cadence où il lui est impossible de se toucher.
 - Le cheval qui s'encapuchonne: c'est un défaut du placer de la tête du cheval. Celui-ci ramène la tête tout contre l'encolure, généralement la tête baissée, et se bloque dans cette attitude. Cela arrive si le cavalier a une main trop dure, et pas assez de jambes, ou bien utilise un enrênement trop contraignant. Cette attitude est difficile à faire perdre, car elle est un moyen pratique pour le cheval d'échapper à l'action de la main, et par suite à toute "discussion" avec le cavalier. De la douceur, des jambes fermes, des mains quasi-inexistantes peuvent, à la longue, atténuer les résistances, mais c'est une question de patience...
 - Le cheval qui "porte au vent": on parle aussi de "placer sidéral". Le cheval lève le nez aux étoiles, creuse son dos et échappe aux actions de mains de son cavalier. Cette habitude se prend naturellment en défense contre une main trop dure ou tout effort de tension du dos qui commencerait par l'avant-main au lieu de la mobilisation de l'arrière-main. Une utilisation prolongée d'enrênements non adaptés peut aussi entraîner le cheval à se muscler dans le mauvais sens, et faire apparaître cette attitude lorsque l'on n'utilise plus ces ficelles. Ici encore, c'est une affaire de patience et de jambes pour remettre les choses en place.
 Retour vers ma page
 Index des fiches