Défauts et tics
Dans ses rapports avec les humains, le cheval peut être tenté d'établir à son avantage un rapport de dominance par le biais de la morsure. C'est une attitude dangereuse étant donnée la force qui réside dans les machoires du cheval...
La meilleure prévention consiste donc à bannir la "communication orale" du poulain avec les humains, avec fermeté mais sans brutalité. Souvent les chevaux mordeurs sont plutôt des mordilleurs, qui dévorent tout morceau de tissu passant à leur portée, y compris ceux où il y a un bras dedans....
Pour corriger ce défaut, il y a peu d'autre solution qu'une patience inébranlable: écarter le museau du cheval à chaque fois qu'il tente de mordre. On peut également lui prendre le nez à chaque tentative.
Pourtant, un cheval qui mord vraiment ne se guérit que rarement de son attitude, il faut donc adopter la plus grande prudence car la morsure arrive par surprise, vite et bien, pendant le pansage ou le sanglage...
Un autre problème lié à celui-ci est le cheval vorace, qui met en miette toute couverture ou tapis de selle qui sont laissés sans surveillance à sa portée. Il faut dans ce cas protéger ses affaires en plaçant une bavette sous le menton du cheval, ou tout autre dispositif du même ordre. Et bien évidemment il faut rechercher la cause d'une telle attitude, qui , contrairement à l'agressivité des chevaux mordeurs, provient souvent de l'ennui consécutif à l'enfermement en box: le cheval passe son temps en déchiquetant sa couverture...